Un portrait de Laurie Barnier
C’est en tant que professeur de Mathématiques Physiques Chimie que Laurie Barnier a rejoint les rangs des personnels éducatifs du Lycée Darche en septembre dernier. Elle a gentiment accepté l’invitation à un entretien très instructif dont on peut lire ci-dessous le contenu. Zoom sur une toute jeune enseignante à retrouver ici…
RESSOURCES HUMAINES
– Bonjour Laurie, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Laurie, j’ai 24 ans et j’habite du côté de Thionville et suis originaire de la Meuse.
– Quel est ton parcours ? Qu’as-tu suivi comme études ?
J’ai passé un baccalauréat scientifique au Lycée Polyvalent Henri Vogt de Commercy dans la Meuse. (NDLR : Henri Vogt (1864-1927) était un mathématicien français célèbre ayant fait de brillantes études au collège de Commercy).
Ensuite, j’ai passé une licence de Physique Chimie à Nancy et puis j’ai fait une première année de master « Matières condensées » à l’université de Strasbourg. Dans la continuité, j’ai effectué une deuxième année de master consacrée à la préparation de l’agrégation de Physique, également à Strasbourg.
C’est l’année suivante que j’ai passé les concours de l’enseignement ; trois cette année-là (rires). J’ai finalement été reçue au CAPLP Maths-Sciences (NDLR : certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel).
– Et pour quelle affectation ?
J’ai été nommée en septembre 2019 en tant que professeur stagiaire au Lycée Emmanuel Héré à Laxou, près de Nancy. Titularisée en juin 2020, j’ai été nommée au Lycée Darche en tant que « TZR ».
– « TZR » ? C’est quoi qu’ ça ?
Ce sigle signifie : « titulaire de zone de remplacement ». C’est une appellation qui concerne les enseignants chargés d’effectuer des remplacements épisodiques ou plus longs sur des postes restés vacants pour diverses raisons (congé de maternité, maladie ou autres…).
– Pourquoi as-tu choisi d’être enseignante ? Explique-nous un peu…
J’ai toujours eu envie d’être enseignante, ainsi, le volet « relations humaines », le lien avec les élèves, la transmission de savoirs ont été des éléments auxquels je pensais depuis longtemps.
– Quelle a été ta réaction en apprenant ta nomination au Lycée Darche ?
Au départ, j’aurais bien aimé être affectée dans un établissement plus proche de Nancy ou de Metz. Mais j’avais des collègues qui connaissaient ce lycée et qui m’en ont dit beaucoup de bien.
– Tu es parmi nous depuis le mois de septembre. Quelles impressions ressens-tu par rapport à ce lycée ?
Je trouve que malgré les différences d’enseignement de chaque professeur, il y a une « ligne directrice » qui unit chacun d’entre nous. Le fonctionnement hybride mis en place à la suite du deuxième confinement a fait en sorte que tous les enseignants devaient agir de la même façon, avec la gestion des différents outils numériques mis à leur disposition (classe à distance avec le CNED, cahier de texte, Pronote, Mon Bureau Numérique…).
Autre impression ressentie ; ici, les élèves me semblent être bien accompagnés dans leur scolarité et même les familles le disent !
– Est-ce qu’avec la petite expérience professionnelle qui est la tienne à présent, tu as ressenti un décalage entre les attentes de l’enseignante sortie du « moule universitaire » et la réalité du terrain ?
Je n’ai pas été particulièrement surprise parce que j’ai des membres de ma famille qui exercent en tant qu’enseignants dans l’Éducation nationale et j’ai aussi réalisé plusieurs stages durant mon cursus universitaire.
En revanche, il y a une chose qui m’a surprise, ce sont par exemple les différences qui peuvent exister entre des élèves inscrits dans des lycées professionnels aux filières différentes. Cela demande davantage d’adaptation que je ne l’avais envisagé.
– Est-ce que ce métier te plaît ?
Oui, j’aime bien mon métier. Je suis très motivée et enjouée de l’exercer. Cette profession me permet de partager ma passion des sciences, de transmettre les savoirs et d’aider les élèves.
– As-tu un loisir particulier, des hobbies ?
Je joue de la musique, et pour être précise, de la flûte traversière ! J’ai dû passer les trois quarts de ma vie à l’étudier.
Je fais aussi du sport (course à pied) pour essayer d’avoir une bonne hygiène de vie. J’ai appris qu’on pouvait avoir des problèmes de dos, même à 24 ans ! (rires).
– Un grand merci Laurie pour cette belle rencontre et ce témoignage sur ton métier !
Interview préparée, propos recueillis et photographies
par Jean-Raphaël Weber
le 14 décembre 2020